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Rencontrez Philippe ELIES,
Reporter - Responsable de la rubrique Voile au Télégramme.
Mal orienté dans son choix d'études supérieures, Philippe ELIES prend alors le parti, envers et contre tout, d'aller vers un métier qui lui plaît. C'est ainsi, qu'éclairé par l'un de ses professeurs et à la faveur d'un petit boulot d'étudiant, qu'il trouve sa voie professionnelle. Bon en français, Philippe ELIES devient journaliste sportif en apprenant sur le tas -chose plus aisée à l'époque- !
A lui les voyages et les rencontres sportives... que du bonheur ! "En fait j'ai découvert qu'on me payait pour aller voir des courses de vélo et des matchs de football."
Initialement plutôt porté sur le football, Philippe ELIES là aussi change d'orientation, et s'enthousiasme pour la voile qu'il débute aux côtés de son père. "Je me suis rendu compte que c'est un milieu vraiment fait pour moi. C'est un milieu où il faut faire preuve d'humilité. On ne peut pas tricher. On sait faire ou on ne sait pas faire. Et quand on ne sait pas faire, il faut vite rentrer à terre.
J'ai trouvé que c'était intéressant parce que cela m'apprenait à être patient, et, à dompter des éléments, ou plutôt, à composer avec des éléments. C'est comme ça que j'ai découvert la voile".
Ainsi, c'est désormais au journal Le Télégramme, à la rubrique Voile, que Philippe ELIES déploie le plus clair de sa carrière, épaulé par son patron Edouard COUDURIER.
Ses débuts !? "A l'époque, pas de téléphone, pas d'ordinateur. On écrivait à la main. On téléphonait nos papiers à nos sténodactylos qui les retapaient."
Aujourd'hui, son métier de journaliste presse, et en particulier, ses outils pour diffuser l'information ont bien évolué.
Un journaliste au Télégramme doit désormais savoir surfer entre écriture pour la presse papier, mais aussi pour Internet car il faut alimenter le site Web, les réseaux sociaux, et l'application mobile Planète Voile où s'entremêlent reportages vidéo en immersion, dernières news, quiz... Enfin, ce même journaliste peut être amené à concocter et présenter des émissions de télévision sur les chaînes Tébéo et TébéSud...
C'est donc avec tous ces outils que Philippe ELIES jongle désormais pour nous donner le meilleur de l'information entre autres sur le Vendée Globe. Même si, "c'est vraiment beaucoup de boulot parce que, le Vendée Globe, c'est pas comme un match de football : ça ne commence pas à 20H30 et ça ne finit pas à 23H. Ca dure trois mois, et c'est jour, et, nuit !"
Quoi qu'il en soit Philippe ELIES aime transmettre l'information, mais aussi les rouages de son métier, comme il le fait déjà auprès de jeunes écoliers ou étudiants.
Profitez-en ! Dans cette interview, Philippe ELIES partage avec nous ses rencontres "fabuleuses", ses embûches dont il ne retient que le nombre de fois où il s'est relevé, le plus beau moment de sa vie... et son métier, avec une grande sincérité...
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