Le groupe International Hyper Rythmique est né en 2007 à partir d’un projet de musique atmosphérique et instrumentale créé par Jean Martial-Guilhem. Les trois frère et sœurs se réunissent autour de ce nom pour créer une musique élégante et délicate au format pop destinée à la scène et à l’enregistrement.
Laurence joue de la basse, chante, écrit les textes et compose avec Claire les mélodies du chant. Claire joue des claviers et des percussions. Jean compose la musique joue des guitares, basses et claviers. Chacun amène sa singularité, son regard et ses spécificités, donnant au projet une portée qui s’étend au-delà de la seule musique, à la croisée de la poésie, de la littérature, de la photographie et du cinéma.
Ils sortent leur second album Below Sea Level qui poursuit cette introspection délicate entamée avec Uncity Nation, où l’on découvrait une pop song tour à tour mélancolique et radieuse portée par le chant incantatoire de Laurence Martial-Guilhem. Avec ce second album, Below Sea Level, ces nouveaux paysages sonores à l’architecture fragile sont rythmés par des visions cinématographiques tirées d’un road-movie poussiéreux, écrasé par un soleil américain. Le lieu, un espace vierge, un ailleurs des possibles. Sous le niveau de la mer, le désert « Stone and Dust », l’icône brisée « Norma Jeane » qui porte sa lucidité, dans un de ses poèmes mis en musique, vers un point de non retour où demeure le mystère. « The Boat », ultime chanson de l’album aux accents velvétiens résonne à travers un chant murmuré comme une mélopée face à l’immensité du ciel traçant le périmètre d’un espace intérieur secret et spirituel où règnent une grande solitude, un recueillement primaire et apaisant.
Engendré par une mélancolie et une sensualité propre à IHR, Below Sea Level appelle à la rêverie, et laisse ses mélodies évanescentes parler avec force le long des lignes de fuite que tracent les guitares et les synthétiseurs.
Avec une production plus soignée le trio s’est entouré d’éminents amis musiciens dont Julien Barbagallo (Tahiti 80, Tame Impala…) à la batterie, où l’acoustique double les rythmiques électroniques structurées par Jean Martial-Guilhem et Marek Hunhap.
Capturer sons et mélodies comme on capture scarabées et papillons, trouver l’infini dans un grain de sable, être tout le monde, partout et nulle part, tracer des cercles habités.
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