La poussière de toute chose by gualtierodazzi published on 2020-03-08T17:37:32Z Gualtiero Dazzi LA POUSSIÈRE DE TOUTE CHOSE POUR PERCUSSIONS, LIVE ELECTRONICS ET DISPOSITIF Oeuvre dédiée à Fritz Hauser …Au niveau du silence la poussière de toute chose… (Giacinto Scelsi) Point de départ du concert/spectacle "Il fera jour", cette oeuvre nous plonge dans le calme du début de la nuit : une myriade de bruits minuscules et lointains que l’on perçoit uniquement en y prêtant attention : le vent, les insectes, les oiseaux, ou plutôt les sons des frottements et des grésillements des pierres sonores, ou encore les rythmes de quelques cloches de bois. L’univers de ce premier nocturne est à la fois calme et tendu, jouant sur l’attente et l’inouï, sur l’étrangeté. Peu à peu le son nous enveloppe dans une musique polychorale spatialisée très dense, mélangeant les spectres de grandes cymbales graves aux voix de 5 choeurs virtuels. Le résultat musical final dépend en très grande partie de l'interaction entre le jeu de Fritz Hauser aux percussions et la sensibilité sur le moment de José Navarro, qui pilote les instruments électroniques qui agissent sur le vif en dialogue direct avec le musicien. La composition de cette musique est donc en devenir : une trame instrumentale a été proposée dans un premier temps par le compositeur à Fritz Hauser, qui se l’est appropriée pour réaliser des enregistrements servant à l’élaboration des séquences électroniques. Puis, pendant la période de travail final, le musicien improvise autour de cette matière avec José Navarro, qui a programmé un système interactif et réagit en temps réel au jeu du musicien, et avec le compositeur qui déclenche les séquences préenregistrées. Enregistrement de la première à La Filature, Scène Nationale de Mulhouse le 17 mars 2007, Ingénieur du son Paul Ubald Genre Electronic