House Music
Lille
Comment je suis devenu OROZA :
L’histoire d’OROZA a commencé par un cadeau d’anniversaire...
À mon troisième anniversaire, on m’a offert un petit orgue. Malheureusement, les adultes autour de moi n’aimaient pas du tout ce que je jouais. Ils ont alors décidé de le ranger dans un placard, à tout jamais. Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que ce placard allait jouer un grand rôle dans cette histoire…
14 ans plus tard, je vivais dans un petit appartement modeste, dans une ville modeste, dans un pays appelé France. J’étais au lycée, et à cette époque la musique était inexistante dans ma vie. Un jour, je décidais de jeter un vieux placard qui prenait la poussière. Je retrouvais un vieil orgue, comme sorti d’outre tombe. Je l’ai allumé, et réussis à jouer un morceau entier à l’oreille, sans savoir comment. J’ai alors acheté un vrai piano, et j’ai joué plusieurs morceaux à l’oreille. J’ai réalisé que j’étais fait pour la musique. Quelques temps plus tard, des camarades de lycée m’ont proposé d’intégrer une chorale en tant que pianiste. La même année, nous avons fait un concert réunissant des centaines de personnes. Pour la première fois de ma vie, je reçu l’ovation d’un public. L’émotion était indescriptible. La musique était devenue pour moi une réelle passion. J’étais déterminé à devenir le meilleur. Quelle fut alors l’étape suivante ?
2 ans plus tard, je fis mon troisième concert, et l’émotion était toujours identique. La musique prenait de plus en plus de place dans ma vie. Nous fêtions la fin de la saison à la fête de la musique. J’y découvris alors des styles d’electro que je ne connaissais pas, tel que Kavinsky, Gesaffelstein, Mr Oizo, et autres. Je rencontrais plus tard des DJ producteurs dans ces styles. J’assistais alors pour la première fois à la création d’un morceau dans un studio. C’est ainsi que je découvris avec fascination la MAO. J’ai voulu alors essayé à mon tour. Je me suis procuré les mêmes logiciels qu’eux et je me suis lancé, seul dans ma chambre. Bien que ce fut jouissif, je me suis vite rendu compte de la complexité. Malheureusement je n’avais pas assez d’argent pour m’acheter le logiciel, et celui que j’avais était une démo. Je ne pouvais donc pas enregistrer mes créations. J’eus mon BAC la même année. Libéré des examens, je pouvais enfin me consacrer pleinement à la musique. Une question subsistait : Que faire ensuite ? Mon rêve était de faire carrière dans la musique, mais entre le rêve et la réalité il y a un monde. Je devais d’abord trouver un travail « normal » me disais mes proches. On me disait aussi que réussir dans la musique était trop improbable, que je n’y arriverais jamais. Il fallait que je redescende sur terre. Je décidais donc de quitter la chorale, abandonner la MAO, et tout ce qui concernait la musique…
7 ans plus tard, je faisais un petit boulot pour payer mon loyer. La musique se résumait pour moi à un peu de piano de temps en temps. Le weekend, j’allais dans un petit bar de Lille avec des amis. J’étais alors fasciné par le DJ et sa manière de mixer, je passais alors la majorité du temps à le regarder mixer. La même année, nous sommes allés à un festival. Nous avons assisté à un live d’un DJ mondialement connu. Cette soirée fut pour moi une révélation. Je me suis dit « Je peux être à la place de ce mec ! ». La passion de la musique que j’avais autrefois ressurgit. Ayant maintenant assez d’argent, j’ai acheté le logiciel de MAO que j’utilisais quelques années auparavant. Je me suis formé à la production musicale. Et je me suis lancé dans la production d’un morceau. Celui-ci une fois fini, j’ai réalisé que j’étais capable de créer de la musique. Je n’avais alors plus qu’un seul but : Devenir DJ producteur. Plus rien ni personne ne m’en empêcherais. J’étais devenu OROZA.
OROZA’s tracks
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