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Le destin de l’homme
Si, l’histoire se répète, dis, à refaire les mêmes vies, laisse moi essayer d’effacer au moins celle-ci…
Dix ans déjà… Le Roi est mort dans sa litière sertie d’or :
petite Reine songe à ce corps, aimé, sans espérer,
comme on ne peut aimer que l’homme.
Reviennent à l’heure, de leur voyage, ni long, ni court, les migrateurs ;
amour aveugle autant que sourd, escaladant le ciel,
ne peut fixer longtemps le soleil.
Car le destin de l’homme, hélas, est d’oublier ses erreurs.
Comme une étoile il file ailleurs vers d’autres profondeurs…
Ta vie résonne comme (un) cristal brisé et s’ils se recollent ;
les bouts de ta vie, démêlés, reposent au fil de l’eau,
Pour se jeter dans l’éternité…
Ton idéal se perd dans l’oubli, tes pleurs dans la pluie,
et à genoux ton âme plie : sous l’onde, enfin, le fluide agit,
il est alors temps de mourir.
Car le destin de l’homme, hélas, est d’oublier ses erreurs.
Comme une étoile il file ailleurs vers d’autres profondeurs…
Ta vie résonne comme (un) cristal brisé et s’ils se recollent ;
les bouts de ta vie, démêlés, reposent au fil de l’eau,
Pour se jeter dans l’éternité…
Car le destin de l’homme, hélas, est d’oublier ses erreurs.
Comme une étoile il file ailleurs vers d’autres profondeurs… (bis)
Paroles et musique : Bérényce B.
(Bernard Afflatet)
- Genre
- Variété française