published on
L’Indissociable : ( chez Corinne et Eric ; lieu vivant, salle de spectacles et de répétitions pour musiciens et artistes. Aujourd’hui fermé par manque d’ouverture des élus locaux…)
Quand l’envie de grandir se fait désagréable, on a souvent besoin d’un plus petit que soi ;
On laisse ses cahiers, on pose son cartable… On laisse aller ses pas pour une fois…
Ils m’ont porté vers les nuits mémorables peuplées d’âmes esseulées et des amis d’un soir
Chez Corinne & Eric, c’était « l’ Indissociable » : ils nous berçaient d’un « viens vers moi »,
Ils nous berçaient d’un « viens vers moi », et nous chantions tous « viens vers moi »…
Si ta peine sonne, ne lui ouvre pas. Pousse donc ma porte, ami, viens me voir
Si ta peine gronde, ne l’écoute pas. Que l’Amer l’emporte ami viens vers moi,
allez viens vers moi…
Elle avait l’art de calmer les orages, et lui le don de les faire éclater parfois ( !).
Pour soulager ses coups, elle avait sa pommade ; elle en a soigné mes plaies quelquefois…
Il était celui de toutes batailles et si je l’enviais je ne le montrais pas.
Pourtant il écoutait sans évoquer ses drames, en nous berçant d’un « viens vers moi »,
En nous berçant d’un « viens vers moi », et nous chantions tous « viens vers moi »…
Si ta peine sonne, ne lui ouvre pas. Pousse donc ma porte, ami, viens me voir
Si ta peine gronde, ne l’écoute pas. Que l’Amer l’emporte ami viens vers moi,
Si même j’essayais je n’effacerais pas les mains tendues aux cœurs qui ne raisonnent pas,
Ce lieu juste éclairé du son d’une guitare qui nous murmurait « viens vers moi »,
Qui nous murmurait « viens vers moi », et nous chantions tous « viens vers moi »…
Si ta peine sonne, ne lui ouvre pas. Pousse donc ma porte, ami, viens me voir
Si ta peine gronde, ne l’écoute pas. Que l’Amer l’emporte ami viens vers moi,
allez viens vers moi… ( ad lib )
Paroles et musique : Bérényce B.
(Bernard Afflatet)
- Genre
- Variété française